Histoire / géographie / patrimoine

Un peu d'histoire

Le nom du village vient de l’évêque Germier de Toulouse,  évêque de 511 à sa mort en 560. L’église qui lui est consacrée se trouve à Muret. La date de création du village est inconnue.

• Les premières traces écrites sur le village remontent au XIIIème siècle dans divers registres :
  • En 1202, une certaine Dame Constance apporte en dot pour son mariage avec Guillaume Pierre de Caraman des biens possédés à Saint-Germier pour une valeur de 2000 sous.
  • Le village, qui est composé à l’époque du château et de deux métairies agricoles (En Palaye et En Pauzié), passe alors, via ce mariage, sous possession de la seigneurie de Caraman.
  • Les registres indiquent que le 18 octobre 1246 (c’est précis !), la seigneurie de Saint-Germier est vendue pour 2500 sous Toulza (belle plus-value !) au fameux comte de Toulouse Raymond VII.
  • En 1267, Alphonse de Poitiers hérite de Raymond VII, et rajoute un impôt supplémentaire sur ses terres pour financer sa croisade en Terre Sainte …

• Faisons un bond au XVIème siècle  :
  • En 1538, le registre des églises du diocèse de Toulouse mentionne un changement de statut religieux du village, passant de l’état de “Chapelle” à “église annexe de l’église de Cessales”. Petite promotion … mais qui s’accompagne d’un acte détaillant la décision de construction d’une réelle église (emplacement actuel) afin de remplacer la petite chapelle attenante au château. Construction qui sera terminée en 1567.
  • Entre temps, de 1564 précisent que la famille La Plagnolle possède alors l’entière justice de Saint-Germier, le château, les terres, et dispose des droits de corvées sur la population.

• Au XVIIème siècle, les informations retrouvées concernent le domaine d'”En Paussié” :
  • La métairie d'”En Paussié” appartient à Germain de Saint-Felix, seigneur des Varennes. A sa mort, c’est son fils cadet, Claude qui en hérite (en même temps qu’un autre domaine à Ayguevives). Claude n’en profitera pas, car il partira guerroyer en Lorraine, où il s’établira. 
  • C’est le petit-fils de Germain qui s’installera à la fin du XVIIème siècle sur le domaine d’En Pauzié en faisant construire un château à vocation agricole, alors nommée “château Paussié-Saint-Félix”,et un grand grenier à pastel et/ou à blé, encore habités de nos jours.
  • Le domaine perd ensuite son titre de “château”, ce qui lui permettra de survivre à la révolution, contrairement au château historique du cœur de village.

• Avançons au XIXème siècle :
  • Le début de ce siècle voit la reconstruction du château du cœur du village, le château primitif ayant été brûle pendant la Révolution.
  • En 1846, l’église du village est restaurée.
  • Le village connaissant un pic de démographie (plus de 300 habitants), une école y est construite entre 1856 et 1858 sous la direction de l’architecte Piette . Elle accueille 2 classes en rez-de-chaussée : une classe de garçons et une classe de filles.
  • En 1889, l’école, devenue mixte, est rehaussée de deux étages par l’architecte Fournier afin de recevoir, au premier étage le logement de l’instituteur, et au second étage la salle de la mairie. L’école restera en fonction jusque dans les années 1960, le déclin de la population (à peine 70 habitants au plus bas) entraînant sa fermeture.

• C’est au XXème siècle seulement qu’un nouveau bâtiment mitoyen est érigé à côté de l’école pour servir de mairie et de salle des fêtes.